L'ancien dictateur irakien a été pendu ce matin. Il avait été condamné le 6 novembre 2006 par les juges Kurdes pour le massacre de 148 chiites à Doujaiil en 1982.
Côté politique, les réactions se succèdent:
Les EU, qui affirment vouloir établir une démocratie dans le pays, annocent fièrement la mort d'un homme par pendaison
La Grande Bretagne approuve évidemment la sentence
Et pour la France, tout dans la discrétion, on ne se mouille pas trop
Peut-être une petite justification de la part de nos z'amis ricains: "Tu as tué. C'est mal. Pour bien montrer que c'est inhumain, on va te tuer." Nous prendrait-on pour des cons??
On peut se demander si cette pendaison, le premier jour d'une fête religieuse musulmane, n'est pas une provocation... Résultat fort probable: réaction violente du monde musulman, nouveau prétexte pour les EU d'attaquer
Ensuite, la mort de Saddam Hussein divise le peuple irakien, partisans, opposants... et Diviser pour mieux régner est une facilité bien connue.
De plus, dans le conflit Israëlo-palestinien, les EU soutiennent Israël alors que Saddam Hussein soutenait la Palestine. Hasard ?
Le dictateur ne sera jamais jugé pour la totalité des crimes commis, la sentence était apparemment trop urgente à exécuter, mais mourra en martyr pour son pays.
Je ne peut pas pardonner les morts et les horreurs dont il est responsable. Je n'accepterai pas non plus la pendaison.
On ne lave pas le sang par le sang.
(accompagné d'une belle photo choc parce que dans cette société le spectacle de la mort attire et fait vendre... laissez-moi gerber.)